Et si le président de la République était fidèle à lui-même en opérant un virage politique ? Il vient enfin d'affirmer sa ligne de toujours, en partie dissimulée pendant la campagne, celle d’un socialisme converti à la « modernité démocrate », prônée dès 1984. Pour faire comme Obama, au risque d’imiter Prodi.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Les libéraux sourient, la gauche traditionnelle grimace. C’est sans surprise l’effet produit par la grande conférence de presse de François Hollande mardi. Il a séduit les éditorialistes parisiens, rassurés que le président renonce à « son programme économiquement indigent, lui qui prétendait que la France n'avait pas de problème de compétitivité et préférait faire la chasse aux riches » (Le Monde) et que le chef de l’État « s’assume » enfin comme « social-libéral » (Les Échos) ; il a plu à Laurence Parisot – « Il a dit que la situation était grave et malheureusement, il a raison » – et ravi François Bayrou, pour qui s’il « y a des oppositions dans la vie politique française », elles ne sont plus « entre droite et gauche », mais « entre les plus radicaux de chaque côté et ce que j’appelle la majorité centrale » (voir la vidéo).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.