En septembre, un Algérien avait dénoncé sur Mediapart son passage à tabac au centre de rétention de Lyon. Des policiers, affirmait-il, l’avaient embarqué en lui tordant les bras, l’avaient frappé dans un espace dépourvu de caméra et, à son retour, il était couvert d’hématomes. J’avais appelé plusieurs témoins et le plus précis était Béchir (19 ans), le compagnon de chambre de la victime. Au téléphone, il était mesuré, précisait que les violences étaient parties d’une insulte lâchée par le retenu, indiquait que la plupart des policiers du CRA (centre de rétention administrative, où les étrangers en attente d’expulsion sont enfermés) se comportaient bien, mais qu’une brigade se montrait violente, provoquait les retenus, ce que d’autres sources confirmaient, indiquant que le commandant était alerté.
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