François Chérèque n'a pas attendu la fin de la réunion. A peine monté le perron de l'Elysée que le leader de la CFDT faisait savoir qu'il demandait à Nicolas Sarkozy une «remise à plat» et «une reconstruction» du système français des retraites. Pour le syndicaliste, le système actuel, «construit il y a plus de 60 ans sur un modèle de carrière linéaire», «est devenu illisible et incompréhensible pour une majorité des salariés, délégitimé par les plus jeunes et surtout source de fortes inégalités entre les salariés». Même tactique du côté du chef de l'Etat, où les services ont laissé fuiter le discours introductif. Le chef de l'Etat n'aurait pas l'intention de passer en force sur le sujet des retraites mais n'en demeure pas moins déterminé:«Aujourd'hui, sur dix retraites que nous versons, il y en a une qui n'est pas financée. Si nous ne faisons rien, dans dix ans ce sera une sur huit», leur a-t-il dit. «Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer, pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des situations.»
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François Chérèque n'a pas attendu la fin de la réunion. A peine monté le perron de l'Elysée que le leader de la CFDT faisait savoir qu'il demandait à Nicolas Sarkozy une «remise à plat» et «une reconstruction» du système français des retraites. Pour le syndicaliste, le système actuel, «construit il y a plus de 60 ans sur un modèle de carrière linéaire», «est devenu illisible et incompréhensible pour une majorité des salariés, délégitimé par les plus jeunes et surtout source de fortes inégalités entre les salariés». Même tactique du côté du chef de l'Etat, où les services ont laissé fuiter le discours introductif. Le chef de l'Etat n'aurait pas l'intention de passer en force sur le sujet des retraites mais n'en demeure pas moins déterminé:«Aujourd'hui, sur dix retraites que nous versons, il y en a une qui n'est pas financée. Si nous ne faisons rien, dans dix ans ce sera une sur huit», leur a-t-il dit. «Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer, pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des situations.»
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