Mardi 14 août, jour des trois premiers mois de la présidence Hollande, la sécurité fut le seul message du changement. Tandis que le démantèlement des camps de Roms tient lieu de priorité gouvernementale, la communication élyséenne – un hommage tardif à deux gendarmes tuées en juin – était rattrapée par les violences d’Amiens. Indéniable, l’apaisement après l’hystérie sarkozyste n’est pas une rente de situation. Et cette normalité bienvenue sera bientôt dévaluée si elle n’est qu’attentisme, entre passivité et habileté.
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MardiMardi 14 août, jour des trois premiers mois de la présidence Hollande, la sécurité fut le seul message du changement. Tandis que le démantèlement des camps de Roms tient lieu de priorité estivale du gouvernement, comme d’autres étés sous la droite au point d’inquiéter la Commission européenne, le Conseil de l’Europe et la Ligue des droits de l’homme, le choix de communication fait par l’Elysée – un hommage tardif à deux gendarmes tuées en juin dans le Var – était rattrapé par les violences nocturnes d’Amiens, entre jeunes et policiers. Tout changerait donc pour que rien ne change, les usines visitées et sollicitées en campagne électorale étant de nouveau effacées au profit des commissariats, des gendarmeries et des casernes ?