Un an après l’assassinat de Samuel Paty, des profs témoignent de leur enseignement
Encore bouleversés par l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, les enseignants d’une ville moyenne de la région Occitanie, Alès, confient leurs craintes, leurs relations complexes avec des élèves biberonnés aux « fake news » et leurs espoirs. Leur colère aussi, à l’encontre d’un système éducatif qu’ils jugent inerte.
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Alès (Gard).– « Samuel Paty, c’est moi. Enfin, ça aurait pu être moi… C’est la première chose que je me suis dite », se souvient un enseignant* d’histoire-géographie du lycée Jean-Baptiste-Dumas. Pour mémoire, le 16 octobre 2020, Samuel Paty a été victime d’un acte terroriste en pleine rue dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), après avoir montré les caricatures de Mahomet à ses élèves. Un drame à jamais gravé dans la mémoire de l’Alésien. « J’ai appris la nouvelle en rentrant du bahut après une heure de route… Ça m’a complètement abattu. Et j’ai pleuré. »
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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