« Ce n'est pas ma faute si j'ai des copains partout. Mon père était déjà comme ça. Et puis, je suis breton avant tout. » Christian Troadec ne parlemente même plus, quand on tente de lui faire expliquer sa ligne politique. « Tant pis si je suis incompris », soupire le maire de Carhaix, de guerre lasse, avant un éclat de rire tonitruant. Il raconte sans se faire prier les derniers coups de fil « d'encouragement » qu'il a reçus récemment : Alain Krivine, Jean Lassalle, Pierre Larrouturou, Philippe Poutou. Au bout de dix ans de mandat, le maire de Carhaix, qui se jure « bien plus ancré à gauche qu'un Hollande ou un Mélenchon », a pris l'habitude d'être attaqué sur sa ligne politique, dont la conduite peut paraître aussi indéchiffrable qu'un manuscrit de la mer Morte.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
« Ce n'est pas ma faute si j'ai des copains partout. Mon père était déjà comme ça. Et puis, je suis breton avant tout. » Christian Troadec ne parlemente même plus, quand on tente de lui faire expliquer sa ligne politique. « Tant pis si je suis incompris », soupire le maire de Carhaix, de guerre lasse, avant un éclat de rire tonitruant. Il raconte sans se faire prier les derniers coups de fil « d'encouragement » qu'il a reçus récemment : Alain Krivine, Jean Lassalle, Pierre Larrouturou, Philippe Poutou. Au bout de dix ans de mandat, le maire de Carhaix, qui se jure « bien plus ancré à gauche qu'un Hollande ou un Mélenchon », a pris l'habitude d'être attaqué sur sa ligne politique, dont la conduite peut paraître aussi indéchiffrable qu'un manuscrit de la mer Morte.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous