Ce devait être un jour de fête pour Le Refuge. Le 5 octobre dernier, l’association qui vient en aide aux jeunes LGBT+ (lesbiennes, gays, bis, trans) célébrait son passage en fondation. Mais un discours est venu gâcher la fête. « Ce statut de fondation reconnue d’utilité publique vous impose d’être encore plus vigilants, rigoureux dans votre gestion, sélectifs dans votre projet, encore plus attentionnés à l’égard de vos salariés et des personnes que vous accueillez, a déclaré le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Frédéric Potier. Pour résumer, la confiance n’exclut pas le contrôle, l’amitié n’interdit pas la vigilance. » Un rappel à l’ordre en écho aux rumeurs persistantes de dysfonctionnements au sein du Refuge et, surtout, aux récents départs de bénévoles et salariés.
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