C’est toute une profession qui s’offusque, se mobilise et plaide pour le respect des droits fondamentaux. Lundi 15 janvier, dans le sillage du syndicat des avocats de France (SAF), des membres d’une vingtaine de barreaux s’étaient donné rendez-vous au Palais de justice de Paris pour demander la condamnation de la garde des Sceaux pour faute lourde. Le ministère de la justice a en effet installé un peu partout en France des box vitrés, dans lesquels comparaissent des prévenus. Ces cages, délimitées par des parois de verre ou des grilles, portent atteinte, disent les avocats, à la présomption d’innocence et aux droits de la défense.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous