Marine Le Pen en plein conflit d'intérêts au Parlement européen
La présidente du FN salarie depuis deux ans comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros en brut par mois, pour un temps partiel. Problème, Louis Aliot est aussi son compagnon. À l'été 2012, les services du parlement européen ont tiqué. Ils ont également tiqué sur l'emploi comme assistant pendant la campagne présidentielle de Florian Philippot, qui était, tout comme Aliot, directeur de campagne.
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Au Front national, les liens politiques, financiers et familiaux s’entremêlent, à la lisière de la légalité. Alors qu'elle n'a de cesse de dénoncer le népotisme et les conflits d'intérêts de la classe politique, Marine Le Pen salarie depuis l'été 2011 comme assistant au parlement européen son compagnon et numéro deux du parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros brut par mois, pour un temps partiel. Aux yeux de l'institution, l'embauche de Louis Aliot pose question, à plusieurs titres : d'après nos informations, la présidente du FN a dû répondre, à l'été 2012, à une enquête des services financiers du parlement.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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