Il s’en est fallu d’un rien pour que Bernard Tapie sorte définitivement vainqueur de sa confrontation judiciaire avec l’État. Dans les jours qui ont suivi la relaxe générale décidée le 9 juillet par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux, il semblait acquis que le parquet de Paris ne ferait pas appel de ce jugement ; mais par un concours improbable de circonstances, le parquet a pris une décision contraire. D’ici douze à dix-huit mois, il y aura donc un second procès, devant la cour d’appel de Paris cette fois, où comparaîtront Bernard Tapie et les cinq autres prévenus de l’affaire, à savoir Stéphane Richard (l’actuel patron du groupe Orange), Jean-François Rocchi (l’ex-président du CDR, le Consortium de réalisation, la structure publique de défaisance où ont été cantonnés en 1995 les actifs douteux de l’ex-Crédit lyonnais), Bernard Scemama (l’ex-président de l’EPFR, l’Établissement public de financement et de restructuration, l’actionnaire du CDR) et Pierre Estoup (l’un des trois arbitres).
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