Malgré les effets de manche, le «coup de rabot» annoncé sera bien chiche au regard de la progression des niches fiscales depuis 2003. Avant la présidentielle, les cadeaux fiscaux les plus emblématiques du sarkozysme seront épargnés.
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DepuisDepuis 2007, c'est devenu un rituel. Chaque année ou presque, le gouvernement annonce son intention de «raboter», voire de supprimer certaines exemptions à l'impôt. Pour le chef de l'Etat, mettre en avant la lutte contre les niches fiscales a un avantage: cela lui permet d'éviter de parler de «hausse d'impôts», expression taboue pour Nicolas Sarkozy. C'est pourtant bien de ça qu'il s'agit: les niches fiscales étant un crédit ou une réduction d'impôt, les réduire ou les supprimer revient forcément à augmenter la pression fiscale des ménages ou des entreprises...