Au cœur de l’enquête sur les sabotages de caténaires, deux questions mêlées se posent. L’une médiatique, l’autre politique. En clair : y a t il eu emballement ? Et si oui, à qui la faute ? Et si oui, quelle est la part du politique ? La simple chronologie des faits est éclairante. 11 novembre, au petit matin, les policiers investissent une ferme, un appartement, une bibliothèque et un appartement à Tarnac ; mais aussi une maison à Rouen et quelques adresses sur Paris. Il est environ 6 heures. A 8h17, alors que les perquisitions n’en sont encore qu’à leur début (celle de la ferme du Goutailloux à Tarnac va durer près de dix heures), un communiqué de presse tombe. Il est siglé de la place Beauvau. Triomphant. Le ministère de l’Intérieur se félicite d’un coup de filet dans un « groupe d’ultra gauche de la mouvance anarcho-autonome ». Dès lors, l’affaire prend mécaniquement une tournure toute politique. En matière de terrorisme, c’est presque toujours le ministère lui-même qui communique. La direction générale de la police nationale, à proximité, se contente du reste.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
Au cœur de l’enquête sur les sabotages de caténaires, deux questions mêlées se posent. L’une médiatique, l’autre politique. En clair : y a t il eu emballement ? Et si oui, à qui la faute ? Et si oui, quelle est la part du politique ? La simple chronologie des faits est éclairante.
11 novembre, au petit matin, les policiers investissent une ferme, un appartement, une bibliothèque et un appartement à Tarnac ; mais aussi une maison à Rouen et quelques adresses sur Paris. Il est environ 6 heures. A 8h17, alors que les perquisitions n’en sont encore qu’à leur début (celle de la ferme du Goutailloux à Tarnac va durer près de dix heures), un communiqué de presse tombe. Il est siglé de la place Beauvau. Triomphant. Le ministère de l’Intérieur se félicite d’un coup de filet dans un « groupe d’ultra gauche de la mouvance anarcho-autonome ». Dès lors, l’affaire prend mécaniquement une tournure toute politique. En matière de terrorisme, c’est presque toujours le ministère lui-même qui communique. La direction générale de la police nationale, à proximité, se contente du reste.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous