C’est une des questions-clefs pour l’avenir : EELV et le Front de gauche l’appellent à rompre avec les caciques du PS, hostiles à sa politique. Mais l’aile droite du PS lui met également la pression, avec Macron en épouvantail. Ces injonctions contradictoires provoquent comme un trou d’air dans sa campagne.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LorsLors de ses vœux à la presse, début janvier, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, ironisait sur le difficile positionnement de François Fillon, lié selon lui à sa campagne très droitière lors de la primaire de droite. « Soit il lisse, soit il dévisse », déclarait Cambadélis. Un mois plus tard, son jugement va comme un gant au candidat officiel du PS, Benoît Hamon. Vainqueur de la primaire socialiste, face à Manuel Valls, grâce à un positionnement à gauche du parti, Hamon semble depuis lors pris au piège. Et les deux semaines passées depuis sa désignation laissent planer le doute sur son aptitude à en sortir.