Publiée jeudi 17 décembre dans la nuit, la “note de conjoncture” de l'Insee dessine pour la France le scénario d'une reprise «laborieuse» au premier semestre 2010, et une envolée du chômage (graphique). Ce sombre diagnostic vient contredire le chef de l'Etat qui s'était décerné un auto-satisfecit et invite à lui retourner la formule qu'il avait alors utilisée: «On doitquand même honnêtement se dire que la politique économique conduite y est pourquelque chose.» Parti pris.
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C'est le genre de rodomontade dont raffole Nicolas Sarkozy. «J'accepte bien volontiers les conseils d'où qu'ils viennent; quant aux critiques, c'est la règle de la démocratie. Mais quand on voit que la France aura la plus petite récession des pays européens et repart plus fort et avant les autres, on doit quand même honnêtement se dire que la politique économique conduite y est pour quelque chose», a-t-il déclaré le 1er décembre, à La Seyne-sur-Mer (Var), à l'occasion d'un discours que l'on peut retrouver ici, devant un parterre d'élus de la majorité et de notables, qui se sont naturellement bien gardés de lui porter la contradiction.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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