Il n'y aura pas de nouvelle réforme des retraites d'ici la fin du quinquennat, a fait savoir l'entourage de Manuel Valls. Une précision on ne peut plus claire, après les propos tenus par le ministre du travail. Dans le courant de l'après-midi, sur France 3, François Rebsamen avait semé le trouble en expliquant que le gouvernement allongerait, si nécessaire, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. La déclaration du ministre du travail a surpris au moment où la pérennité du système des retraites de base semble mieux assurée à court terme, selon le Conseil d'orientation des retraites (COR).
Mais l'hypothèse d'une réforme a aussitôt été écartée par sa collègue des affaires sociales, Marisol Touraine. François Rebsamen a ensuite tenté de se rattraper en expliquant qu'il ne faisait référence qu'à la réforme Ayrault, qui prévoit un allongement de la durée de cotisation jusqu'à 43 ans (172 trimestres) « à l'horizon 2035 ».
« Il n'est pas question de mettre en chantier, de mettre en route, d'engager une nouvelle réforme des retraites, ou une évolution de la durée de cotisation, ou de quelque autre paramètre des retraites que ce soit », a-t-on indiqué dans la soirée à Matignon, affirmant que « François Rebsamen n'a fait que rappeler la philosophie de la réforme Ayrault ».
« On sort d'une réforme des retraites qui a été votée il y a moins d'un an, qui assure un retour à l'équilibre du régime des retraites à l'horizon 2025 et le maintien de cet équilibre jusqu'à 2060. Donc, il n'y a ni la volonté ni le besoin d'une nouvelle réforme des retraites, tout cela s'enflamme à partir de rien », a fait valoir un conseiller du premier ministre à l'AFP.
La réforme Ayrault prévoit qu'un comité de suivi des retraites puisse faire des recommandations au gouvernement, « mais on n'attend pas de recommandation de sa part dans les années à venir parce que, tout simplement, nous ne sommes pas sur une trajectoire qui dévie », a également souligné l'entourage de Manuel Valls.
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Il n'y aura pas de nouvelle réforme des retraites d'ici la fin du quinquennat, a fait savoir l'entourage de Manuel Valls. Une précision on ne peut plus claire, après les propos tenus par le ministre du travail. Dans le courant de l'après-midi, sur France 3, François Rebsamen avait semé le trouble en expliquant que le gouvernement allongerait, si nécessaire, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. La déclaration du ministre du travail a surpris au moment où la pérennité du système des retraites de base semble mieux assurée à court terme, selon le Conseil d'orientation des retraites (COR).
Mais l'hypothèse d'une réforme a aussitôt été écartée par sa collègue des affaires sociales, Marisol Touraine. François Rebsamen a ensuite tenté de se rattraper en expliquant qu'il ne faisait référence qu'à la réforme Ayrault, qui prévoit un allongement de la durée de cotisation jusqu'à 43 ans (172 trimestres) « à l'horizon 2035 ».
« Il n'est pas question de mettre en chantier, de mettre en route, d'engager une nouvelle réforme des retraites, ou une évolution de la durée de cotisation, ou de quelque autre paramètre des retraites que ce soit », a-t-on indiqué dans la soirée à Matignon, affirmant que « François Rebsamen n'a fait que rappeler la philosophie de la réforme Ayrault ».
« On sort d'une réforme des retraites qui a été votée il y a moins d'un an, qui assure un retour à l'équilibre du régime des retraites à l'horizon 2025 et le maintien de cet équilibre jusqu'à 2060. Donc, il n'y a ni la volonté ni le besoin d'une nouvelle réforme des retraites, tout cela s'enflamme à partir de rien », a fait valoir un conseiller du premier ministre à l'AFP.
La réforme Ayrault prévoit qu'un comité de suivi des retraites puisse faire des recommandations au gouvernement, « mais on n'attend pas de recommandation de sa part dans les années à venir parce que, tout simplement, nous ne sommes pas sur une trajectoire qui dévie », a également souligné l'entourage de Manuel Valls.
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