Après la démission de Michèle Rubirola: «C’est un rêve qui s’écroule!»
La maire de Marseille, écologiste au profil atypique, laisse son poste à son numéro 2, un apparatchik socialiste. Dans une gauche qui se pique de renouveler les pratiques politiques, on craint des répercussions bien au-delà des Bouches-du-Rhône.
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La gueule de bois a largement débordé les frontières de la cité phocéenne. Quelques heures après l’annonce du départ de Michèle Rubirola de son fauteuil de la mairie de Marseille, c’est toute la gauche, en particulier les écologistes et les mouvements citoyens, qui accusait le coup.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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