Nicolas Maisetti: «La promesse du renouvellement se casse la figure violemment»
Le dernier soubresaut marseillais pose un « gros problème de démocratie locale », estime le chercheur Nicolas Maisetti. Il interroge aussi l’échelon, la méthode et les ressources nécessaires pour changer le pouvoir.
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Nicolas Maisetti est chercheur en science politique, en post-doctorat à l’université Gustave-Eiffel à Paris. Féru de « marseillologie » – comprendre l’analyse des nombreuses tambouilles politiques que réserve la cité phocéenne –, il est également spécialiste des « villes mondes », et de leurs relations sur le plan international. Il a suivi de près la dimension « participative et citoyenne » de la campagne municipale marseillaise. Car l’aventure politique qui se joue actuellement dans la deuxième ville de France renseigne aussi sur les dynamiques en cours, un peu partout dans le pays, qui poussent à un renouvellement des pratiques et du personnel politique.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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