Sur le triangle de Gonesse: «Nous sommes le territoire de l’accord de Paris»
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 17 janvier pour défendre les terres agricoles qui s’étendent entre les aéroports du Bourget et de Roissy. Elles ont prêté le serment de le protéger « contre toute tentative d’artificialisation et de destruction, quelle qu’elle soit ».
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Un barnum bondé malgré le froid et la fatigue dans les jambes des manifestant·e·s contre la loi Sécurité globale, la veille. Des pieds qui glissent dans la boue malgré le paillage du sol et des vêtements maculés de taches brunes au fil des heures. Des prises de parole rythmées au son de clochettes pour limiter les plus bavard·e·s. Une soupe préparée la veille par les cuisinier·e·s de la TEP Ménilmontant, ce jardin collectif occupé à Paris, près du cimetière du Père-Lachaise (XIe arrondissement). Et l’apogée : la lecture solennelle du « serment de Gonesse », par lequel chaque signataire se déclare « copropriétaire » du triangle de Gonesse (Val-d’Oise) et s’engage « à le protéger contre toute tentative d’artificialisation et de destruction, quelle qu’elle soit ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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