À l’issue d’un déplacement à Mulhouse, ce mardi, Emmanuel Macron a commencé à dévoiler comment il entend s’attaquer au communautarisme religieux. Ou plutôt, comme il le dit désormais, au « séparatisme islamiste ». Le président s’engage ainsi sur le terrain glissant où il semblait ne pas vouloir s’attarder au début de son mandat : se focaliser sur l’islam, sa place dans la République et son poids dans les quartiers. Ces « annonces » présidentielles, prévues de longue date mais sans cesse retardées, doivent s’étaler jusqu’après les municipales. En attendant, le ministère de l’intérieur fait office de laboratoire de ce nouvel interventionnisme.
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