Chirurgien en secteur 2 (à honoraires libres), Philippe Breil exerce à la clinique Turin à Paris. Il ne « comprend pas pourquoi les dépassements d’honoraires sont abordés sous l’angle de la difficulté d’accès aux soins » alors qu’ils lui permettent justement d’organiser une redistribution, assure-t-il : « Je prends des gens avec la CMU (couverture maladie universelle) mais, à côté, il faut que je puisse me rattraper. Je me sers sur les gros contrats de mutuelle, souvent souscrits par les employeurs du type entreprise du CAC 40. La question n’est pas de savoir si on va pouvoir se payer une maison de campagne mais si on peut continuer à faire vivre notre petite entreprise. »
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