Parti « fermé pour cause de gouvernement », disait Motchane en 1982. Pas sûr que cela ait changé… Depuis sa désignation, Harlem Désir, l’ancienne icône de SOS Racisme, peine à imprimer sa marque. Il cherche une ligne entre la défense d’un gouvernement hésitant et la réponse aux attentes militantes. Un risque : le coma.
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« Déjà« Déjà quatre mois ?! C’est un peu déprimant… » Pas facile de savoir ce que veut dire ce secrétaire national quand on lui fait remarquer que cela fait quatre mois que Harlem Désir est à la tête du parti socialiste. Depuis sa désignation, entérinée par deux tiers des militants (les autres lui préférant alors le nouveau porte-parole de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel) au dernier congrès de Toulouse, l’ancienne icône de SOS-Racisme dans les années 1980 peine encore à imprimer sa marque. Ancien no 2 de Martine Aubry, après avoir échoué en 2008 à prendre le parti au congrès de Reims avec son mentor d’alors, Bertrand Delanoë, celui que tout le monde appelle « Harlem » cherche sa ligne, entre la défense d’une politique gouvernementale hésitante et la réponse aux attentes militantes.