Les juges d’instruction lillois ont bouclé le dossier Carlton, une enquête sur un réseau de proxénétisme régional qui vaut une mise en examen à Dominique Strauss-Kahn. Le dossier révèle les collusions entre notables et proxénètes, sur fond de prédation sociale. Il décrit surtout l'ancien directeur du FMI comme exerçant un véritable « leadership sur ce groupe composant une bande organisée ».
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La lettre est arrivée le 18 mars dans les cabinets d'avocats. Un courrier daté du 13, dans lequel les trois juges d’instruction lillois en charge de l’affaire dite du Carlton signifient qu’ils ont achevé leurs investigations. À compter de cette date, les mis en examen et les parties civiles ont trois mois pour formuler de nouvelles demandes d’actes (confrontations, expertises...), avant la rédaction du réquisitoire par le parquet, puis le règlement du dossier par les juges. L'instruction de l'affaire du Carlton aura duré deux ans.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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