Un « hold-up judiciaire ». C’est en ces termes que la justice qualifie l’opération par laquelle les dirigeants du groupe Rodriguez, ancien leader mondial du yachting de luxe, ont mis en faillite leur société du même nom pour échapper aux dettes colossales – 200 millions d’euros – accumulées auprès de leurs créanciers. Mediapart a eu accès à des dizaines de documents internes au groupe, qui attestent de l'élaboration d'une vaste opération d’escroquerie. Et mettent au jour les liens étroits qu’entretient le patron du groupe, Alexandre Rodriguez, avec plusieurs figures du grand banditisme corso-marseillais. À commencer par Michel Tomi, le “parrain des parrains”.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous