Concernant le projet de barrage de Sivens, dans le Tarn il y a à l'évidence conflit d'intérêts et solution absurde de récréer plus loin 20 hectares de zones humides. D'abord parce que les zones naturelles ne sont pas des objets qu'on peut déplacer à sa guise comme des marchandises. C'est justement cette conception ''marchande'' qui nous mène à de graves désastres écologiques. Une agriculture responsable doit tenir compte aussi d'espaces naturels écologiquement importants à préserver à côté d'elle.
«le principe de la compensation écologique repose sur l’illusion que l’ingénierie écologique et le toute-puissance de la technologie sont capables de restaurer la nature de façon équivalente. C’est pourtant loin d’être toujours le cas ».
Bien d'accord avec cette remarque.
Il n'y a pas non plus assez de réflexion sur la gestion de l'eau en générale de la part du gouvernement compatible avec les changements climatiques et qui nous obligent à revoir celle-ci avec plus de prudence et d'efficacité.
Tu peux en rajouter au moins un quatrième projet mortifère, refusé par les populations locales:
Le Center-Park de Roybon, en Isère, qui prévoit de bousiller partie de la forêt et de la zone humide des Chambarands, et de perturber l'hydrosphère locale, en pompant et en rejetant, des milliers de tones de flotte pour alimenter des parcs "aquatiques".
Pour l'instant ce projet, qui avait l'appui de toutes les bureaucraties locales et régionales, pour cause de "création d'emploi", semble s'être torpillé lui-même, pour avoir envoyé un projet des gestion des eaux, absolument farfelu, à la commission de la Metro, chargée de statuer sur leur impact écologique.
Mais on les connaît, ils reviendront avec des mensonges mieux ficelés.