Depuis le départ, l’histoire de Marine Le Pen et de son parti est celle du portrait de Dorian Gray : à lui de décrépir et mourir pour qu’elle perdure. Les révélations de Mediapart et BuzzFeed sur l’amateurisme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen sont venues confirmer l’impression désastreuse laissée par son débat entre les deux tours, mais également sa mauvaise campagne de premier tour. Le Front national tente pourtant de nourrir un buzz autour de l’idée que son congrès serait celui de la « refondation », espérant réussir une deuxième fois le coup médiatique du « nouveau FN » si survendu en 2011-2012. Pourtant, de prime abord, ce n’est guère le FN qui est en péril. Malgré Florian Philippot en bouc émissaire expiatoire, malgré l’organisation de l’absence de concurrents face à Marine Le Pen pour l’élection à la présidence lors de ce congrès, c’est bien la personne de la cheffe qui est en cause. On aurait toutefois tort de s’en tenir là, en écoutant benoîtement les frontistes répéter qu’un mauvais débat n’est qu’une anecdote. Le problème est structurel.
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Depuis le départ, l’histoire de Marine Le Pen et de son parti est celle du portrait de Dorian Gray : à lui de décrépir et mourir pour qu’elle perdure. Les révélations de Mediapart et BuzzFeed sur l’amateurisme de la campagne présidentielle de Marine Le Pen sont venues confirmer l’impression désastreuse laissée par son débat entre les deux tours, mais également sa mauvaise campagne de premier tour. Le Front national tente pourtant de nourrir un buzz autour de l’idée que son congrès serait celui de la « refondation », espérant réussir une deuxième fois le coup médiatique du « nouveau FN » si survendu en 2011-2012. Pourtant, de prime abord, ce n’est guère le FN qui est en péril. Malgré Florian Philippot en bouc émissaire expiatoire, malgré l’organisation de l’absence de concurrents face à Marine Le Pen pour l’élection à la présidence lors de ce congrès, c’est bien la personne de la cheffe qui est en cause. On aurait toutefois tort de s’en tenir là, en écoutant benoîtement les frontistes répéter qu’un mauvais débat n’est qu’une anecdote. Le problème est structurel.
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