Il faut lire la décision du tribunal correctionnel de Rennes qui, le 18 mai 2015, a relaxé les deux policiers jugés pour « non-assistance à personnes en danger » après la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, dans un transformateur EDF de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Car sous couvert d’un langage judiciaire feutré et du rappel attendu à la « souffrance morale » des proches que « le tribunal ne méconnaît pas », ses attendus sont d’une grande violence envers les familles des deux adolescents et leur ami Muhittin, grièvement brûlé.
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