Mineurs trans : la délégation interministérielle contre la transphobie en pleine crise
Les inquiétudes se multiplient quant au positionnement de la Dilcrah, censée combattre les haines anti-LGBT, sur les droits des mineur·es trans. Une membre du conseil scientifique a démissionné ; d’autres réclament une clarification. Le sujet sera au menu de la Marche des fiertés d’Île-de-France, samedi.
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« Je suis tombée de ma chaise. J’ai ressenti ça comme une trahison. » À la suite d’une enquête publiée en mai par Mediapart, Karine Espineira, sociologue et autrice de nombreux ouvrages sur les transidentités, a pris la décision de quitter le conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). En cause : la présence au conseil scientifique de l’Observatoire de la petite sirène du sociologue Smaïn Laacher, actuel président du conseil scientifique de la Dilcrah. Or, cet observatoire, un collectif qui dit s’être constitué en association, est jugé « transphobe » par de nombreuses organisations LGBTQI+, qui dénoncent son lobbying auprès des médecins et des politiques pour empêcher des transitions de mineur·es sous couvert de « protection de l’enfance ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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