La bataille autour du gaz de schiste reprend dans le bassin d’Alès
Officiellement, la porte est fermée aux gaz de schiste. En réalité, des permis de forage initialement demandés pour rechercher des hydrocarbures non conventionnels (gaz et huile de schiste, gaz de houille, schismes bitumineux) sont toujours valides. Dans le bassin d’Alès, des recherches sont sur le point de débuter, malgré l'opposition des maires.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Officiellement, depuis le discours de François Hollande en ouverture de la Conférence environnementale, c’est clair comme de l’eau de roche : la porte est fermée aux gaz de schiste en France. Le chef de l’Etat demande le rejet de sept demandes de permis et ajoute : « s'agissant de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma position durant le quinquennat. » En réalité, sur le terrain apparaissent des signaux contradictoires avec la doctrine présidentielle. Au point qu’on ne peut dire aujourd'hui que la recherche de ces énergies fossiles est a priori interdite. Concrètement, dans un pays où gaz et pétroles sont difficiles d'accès, la frontière entre fossiles conventionnels et non conventionnels s'estompe, au point de parfois devenir invisible. C'est ce que révèle la série de documents techniques que Mediapart a pu se procurer.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.