Ces dix années de cadeaux fiscaux qui ont ruiné la France
Plusieurs études officielles établissent que les finances publiques françaises seraient presque florissantes, malgré la crise, si les impôts n'avaient pas été abaissés à ce point depuis dix ans. Par le plan d'austérité, le gouvernement va donc faire payer aux plus modestes les cadeaux fiscaux dont ont été gratifiés les plus fortunés au cours de la décennie.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Un tour de bonneteau. Sinon une arnaque !... Les termes peuvent sembler outranciers sinon populistes. Et pourtant, ils viennent immanquablement à l'esprit. Car depuis de longs mois, Nicolas Sarkozy et, derrière lui, tout le gouvernement s'appliquent à convaincre l'opinion que les mesures d'économies drastiques qui se profilent dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011 sont l'inévitable contrepartie de la crise économique. Mais en réalité, si les finances publiques françaises sont en si piteux état, c'est d'abord parce qu'elles ont été ruinées par la politique de baisse des impôts conduite depuis dix ans. C'est ce qu'établissent très clairement trois rapports publics publiés ces derniers mois: sans cette avalanche de cadeaux fiscaux au profit des plus riches, les moins favorisés ne seraient pas aujourd'hui menacés par ce plan d'austérité.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.