Deux ans après le discours du Bourget : le vide du pouvoir
Que reste-t-il de ce pouvoir, deux ans après le discours du Bourget du candidat socialiste François Hollande ? Rien. Pour le comprendre, il faut lire Gombrowicz ou Pasolini. Évoquant des politiques devenus des masques, le cinéaste italien concluait : « Si on les enlevait, on ne trouverait même pas un tas d’os ou de cendres : ce serait le rien, le vide. »
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Depuis l’affaire Lewinsky et jusqu’aux bungas bungas de Berlusconi, sans oublier le paroxysme de la dévoration médiatique que fut le « perp walk » de DSK à New York, l’homme public n’en finit pas de chuter dans la sphère privée. On a beau invoquer les frontières légales entre public et privé, elles sont régulièrement emportées par la vague d’un scandale ou la révélation d’une liaison, à l’occasion d’un tweet, d’une confidence ou d’une photo volée…
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.