La clémence dont font le plus souvent preuve les magistrats envers les policiers et les gendarmes, lorsqu’il s’agit de les poursuivre ou de les juger, est connue et documentée. Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer cette mansuétude, alors que, dans le même temps, ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre sont traités avec la plus grande sévérité par les tribunaux. Échanges professionnels quotidiens, forte interdépendance (structurelle et opérationnelle), proximité géographique, liens personnels, communauté d’idées, pressions politiques, syndicales et hiérarchiques, tout incite les magistrats à ne traiter les violences policières et les bavures qu’avec la plus extrême prudence.
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