Dans le bassin minier, le soutien de l’extrême droite a étouffé le mouvement des «gilets jaunes»
Le mouvement des « gilets jaunes » dans le bassin minier du Pas-de-Calais s’est arrêté fin décembre. Dans ce territoire qui compte quatre députés d’extrême droite et une municipalité RN à Hénin-Beaumont, le soutien bruyant apporté par ces élus a éloigné des militants de la première heure. Reportage.
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Pas-de-Calais, de notre envoyé spécial.- Il faut traverser le bassin minier et se rendre à sa lisière, à Béthune, ville de 25 000 habitants dirigée par le centriste (UDI) Olivier Gacquerre, pour enfin trouver un groupe à la fois organisé et actif de « gilets jaunes ». C’est là, avenue Winston-Churchill, au bord d’une des grandes routes d’accès au centre-ville, que leur « QG » a été bâti sur un terrain privé après l’évacuation d’un gros rond-point, fin novembre 2018. Depuis, un noyau d’une quarantaine de personnes se relaient pour faire vivre le lieu et organiser les actions.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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