Attentat de Nice: le terroriste a pu procéder à onze repérages
Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
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Ce matin-là, nous sommes le 13 juillet, une lumière en surplomb inonde le cadre, se réfléchit dans ce qu’on devine être de la buée. Il est 6 h 55 et le soleil se lève sur la promenade des Anglais. Située à l'angle du boulevard Gambetta, la caméra 173 – une des 1 257 qui surveillent Nice – enregistre les lueurs de l’aube, les trois badauds profitant de la Prom’ déserte et ce camion blanc qui s'invite sur la vidéo.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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