Un « 11-Septembre français », « Paris capitale du monde », « révolution des crayons », « esprit du 11 janvier »… Le terrorisme a cette troublante efficacité de susciter dans l’espace public un ensemble de récits médiatiques et de performances patriotiques qui ont pour objet de réécrire le roman national.
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NousNous le savons depuis le 11-Septembre, le terrorisme a cette troublante efficacité, au-delà des crimes réels qu’il commet, de susciter et d’accréditer dans les médias son propre commentaire. Tout se passe comme si le terrorisme dictait aux chaînes d’info en continu le récit en temps réel de ses exploits. La séquence des attentats et des prises d’otages des 7, 8 et 9 janvier a mis en évidence et pour la première fois une véritable co-écriture des événements entre les acteurs des attentats et les chaînes d’info en continu.