Nicolas Sarkozy veut un rassemblement le 1er Mai, à Paris, pour célébrer le « vrai travail ». Le chef de l'Etat renoue avec une tradition sombre : celle du régime de Vichy qui lui aussi avait voulu transformer la mobilisation internationaliste des travailleurs en une « fête du Travail et de la Concorde sociale ».
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La nouvelle polémique du jour, celle qui oppose Nicolas Sarkozy à François Hollande au sujet de la fête du 1er Mai, pourrait apparaître comme une simple péripétie de la campagne présidentielle. Une péripétie secondaire, au regard des grands enjeux de l’élection, ceux qui ont trait à l’avenir d’une Europe en crise ou à ceux d’une France rongée par le chômage et la précarité. On aurait tort pourtant de ne pas s’y attarder. Car dans sa folle équipée pour draguer les voix de l’extrême droite et transformer l’UMP en un parti de droite extrême, le président sortant a franchi un pas de plus. Un pas symbolique mais hautement révélateur, puisqu’il en est venu à imaginer une commémoration du 1er Mai qui ressemble fort à celle qu’avait conçue, en d’autres temps… le maréchal Pétain !
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
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