Virginie Maris: «Créer des territoires plus autonomes, plus résilients»
Dans un entretien à Mediapart, la philosophe Virginie Maris appelle à une position d’humilité face à la nature et invite à « démondialiser » nos modes de vie. L’horizon politique de l’après-Covid doit s’articuler autour du développement de territoires autonomes, résilients et solidaires.
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Mettre en réserve des espaces de nature sauvage, s’affranchir du désir de contrôle : telles sont quelques-unes des pistes que prônait Virginie Maris dans un ouvrage paru l’an dernier aux éditions du Seuil, La Part sauvage du monde. Cette philosophe au CNRS rattachée au centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier écrivait notamment : « Une nature libre, autonome, foisonnante, c’est l’horizon que l’on pourrait viser lorsqu’on considère nos responsabilités mais aussi nos désirs et nos rêves vis-à-vis du monde naturel. Cette nature-là ne nous offrira pas un miroir avantageux de nous-mêmes, elle ne nous rendra que peu service. Nous nous y sentirons vulnérables, et, malvenus peut-être. Mais pourquoi faudrait-il que l’on soit partout chez soi, que nos champs, nos bêtes et nos usines remplissent tout l’espace ? »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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