Jeudi, devant la deuxième salle du TGI de Toulouse, le nom d’Aluisio Quintai ne figurait pas sur la liste des prévenus de l’audience du jour. On pouvait en revanche y lire celui de Domingos Nguza, né le 5 juin 1995 et « de nationalité anglaise ». Passons sur la faute de frappe qui le fait glisser de citoyen angolais à sujet de la Couronne britannique… Aluisio, muni d’un acte de naissance daté du 15 novembre 2000, a toujours réfuté être le Domingos du passeport que lui attribuent les autorités françaises depuis son arrivée en 2015, en provenance d’Angola. Une situation « ubuesque » résume Lucile Venet, mère de l’une de ses deux familles d’accueil. Fatiguée mais ravie, ce vendredi matin, d’avoir pu le ramener « à la maison », à Arles, après trois jours d'angoisse entre le centre de rétention administratif (CRA) de Cornebarrieu et le tribunal de Toulouse.
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