Lille, Roubaix, Tourcoing (Nord).– Dans le quartier de l’Alma, à Roubaix, une Mercedes classe A, d’un rouge flamboyant, passe à toute vitesse devant des bâtiments faits de briques de la même couleur. À chaque fois que le bolide arrive dans la rue, Laura marque une pause de quelques secondes dans son récit pour que le bruit du moteur ne couvre pas sa voix. La jeune femme de 20 ans travaille à Pôle emploi pour un salaire de misère. « Avec 580 euros par mois, on ne vit pas. Heureusement que j’habite chez mon père. Mais si j’avais les moyens, je partirais. Mon père est gentil, mon frère aussi, mais je dois m’occuper d’eux en plus du travail, ça me laisse peu de temps pour moi. »
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
Lille, Roubaix, Tourcoing (Nord).– Dans le quartier de l’Alma, à Roubaix, une Mercedes classe A, d’un rouge flamboyant, passe à toute vitesse devant des bâtiments faits de briques de la même couleur. À chaque fois que le bolide arrive dans la rue, Laura marque une pause de quelques secondes dans son récit pour que le bruit du moteur ne couvre pas sa voix. La jeune femme de 20 ans travaille à Pôle emploi pour un salaire de misère. « Avec 580 euros par mois, on ne vit pas. Heureusement que j’habite chez mon père. Mais si j’avais les moyens, je partirais. Mon père est gentil, mon frère aussi, mais je dois m’occuper d’eux en plus du travail, ça me laisse peu de temps pour moi. »
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous