Vingt mois après son arrivée à la tête de la préfecture de police de Paris, l’insubmersible Didier Lallement a-t-il fait son temps ? L’évacuation de la place de la République, lundi 23 novembre, engage sa responsabilité personnelle. En pleine mobilisation contre la loi « Sécurité globale », cette opération violente à l’égard de migrants sans abri, de leurs soutiens et d’au moins un journaliste pourrait pousser le préfet vers la sortie. L’idée d’une démission prochaine traverse, en tout cas, les rangs de la gauche et d’une partie de la majorité.
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