Un an après la mort de Wissam El Yamni, une enquête à reculons
Un an après la mort du jeune clermontois, tombé dans le coma suite à son interpellation le 1er janvier 2012, aucun policier n'a été mis en examen ni même entendu par les juges d'instruction. Une nouvelle expertise, contestée par la famille de la victime, conclut à un malaise cardiaque. Le Défenseur des droits va mener ses propres auditions.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
CommeComme un mauvais scénario qui se répète. Celui d'une justice excessivement lente et prudente dans les cas de violences policières. À Clermont-Ferrand, l'enquête sur la mort de Wissam El Yamni piétine. Interpellé dans la nuit du 1er janvier 2012, Wissam El Yamni, un chauffeur-routier de 30 ans, était resté dans le coma neuf jours avant de décéder à l’hôpital. Plus d’un an après l’ouverture d’une information judiciaire pour «violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique» (un crime passible des assises), les conditions de sa mort demeurent mystérieuses.