Sarkozy tente de mettre fin au chaos gouvernemental
Une nouvelle équipe, la quatrième en moins d'un an, doit être annoncée dimanche ou lundi. Outre le départ de Michèle Alliot-Marie, d'autres changements sont envisagés.
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C'était le 16 novembre 2010. Nicolas Sarkozy intervient à la télévision pour défendre un remaniement annoncé depuis plus de cinq mois, annonce qui a d'ailleurs paralysé son équipe gouvernementale pendant cette période. Il promet une «nouvelle étape». Il se félicite d'avoir opté pour une équipe «resserrée», «très professionnelle, solidaire, de combat au service de la France», pour «donner de la stabilité». Ses conseillers élyséens martèlent qu'il s'agit d'un «gouvernement de pros». Christine Lagarde va jusqu'à dire qu'il est «totalement révolutionnaire», un «tour complet à 360 degrés», un retour «à l'impératif de la solidité (et) du professionnalisme».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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