À partir du mois de septembre, n’importe qui pourra s’autodiagnostiquer dans son coin avec des autotests délivrés sans prescription médicale et savoir s’il est porteur ou non du VIH. Le ministère de la santé a donné son aval à ce dispositif. Il fait pourtant naître de grandes craintes éthiques et sanitaires. Explications.
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C’estC’est une petite révolution dans la détection du virus du sida. Mi-septembre, les premiers autotests vont être commercialisés en France, avec l’aval du ministère de la santé. Après s’être fourni dans une pharmacie ou sur un site internet, tout un chacun pourra s’autodiagnostiquer comme porteur ou non du VIH. Censé freiner la propagation du virus, le procédé soulève cependant de nombreuses questions, et provoque l’ire du Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), qui s’alarme des problèmes éthiques, sociaux et sanitaires posés par cette nouvelle pratique.
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