Les guides-conférenciers craignent l’«ubérisation»
Entre les menaces sur la carte professionnelle, l’arrivée de plateformes d’opérateurs de voyage et l’essor des « visites gratuites », les guides-conférenciers voient leur métier, déjà fragile, se précariser. Et s’inquiètent de la manière dont sont reçus les touristes en France.
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C’est un cocorico dont on ne cesse de se gargariser : la France est le pays qui accueille le plus de visiteurs internationaux au monde. En 2015, quelque 84,5 millions de touristes ont foulé le sol de l’Hexagone. En première ligne pour les accueillir et leur faire découvrir le patrimoine, les guides-conférenciers se définissent aujourd’hui comme « une profession en péril », selon les mots du syndicat professionnel des guides interprètes conférenciers (SPGIC). Si 10 000 personnes possèdent la carte professionnelle, seules 3 000 à 3 500 d’entre elles travailleraient en tant que guides-conférenciers. À Paris, ces derniers gagneraient entre 10 000 et 20 000 euros net annuels. La profession est fragile. Et sa précarisation ne date pas d’hier.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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