Après trois heures de discussions, Chrystèle Leclercq, infirmière et déléguée syndicale, parlait encore, mais ses interlocuteurs ont commencé à se lever, les uns après les autres. Fin de la conversation attendue depuis trois mois par les soignants et médecins de l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel, qui campent devant les portes de leur établissement. « On s’est heurtés, assez vite, à un mur, se désole la porte-parole improvisée. Par exemple, lorsque nous dénonçons la sur-occupation de l'hôpital à 120 %, ceux d'en face se contentent de dire que ce n'est pas vrai. C’est hallucinant. » L'agence régionale de santé a également refusé de recevoir le personnel non syndiqué, ainsi que les médecins impliqués dans le mouvement, ce qui n'a pas amélioré le dialogue.
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