Des cobayes pour les politiques publiques

Expérimenter, tester les politiques «avec la même rigueur qu'un médicament», selon l'expression de Martin Hirsch, est à la mode. Pas si simple sur le terrain comme le montre cette expérimentation qui vise les décrocheurs à Marseille.

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Tester les politiques publiques «avec la même rigueur qu'un médicament». Malgré son départ du gouvernement, l'expression de Martin Hirsch, ancien haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et haut-commissaire à la jeunesse, a fait son chemin. En ces temps de rigueur, on prône l'efficacité: on expérimente, on évalue puis, éventuellement, on généralise. Témoin l'activisme, dans le domaine de l'éducation, du ministre Luc Chatel qui entend expérimenter à la rentrée prochaine le «mi-temps sportif», dans «deux à trois classes d'une centaine de collèges et lycées volontaires», après avoir lancé l'expérimentation des manuels scolaires numériques, du livret de compétences, du programme CLAIR dans une centaine d'établissements les plus exposés à la violence, et on en passe.

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