Alors que le Front national a fait son retour au Parlement et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs. Premier volet de notre série : la culture.
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« Rassurer« Rassurer la population en montrant que nous ne sommes pas de dangereux nazis comme l'affirment nos adversaires et s'initier à la gestion municipale. » C'est ainsi qu'un dirigeant du Front national résumait, en 1995, l'objectif des maires frontistes fraîchement élus : Jacques Bompard à Orange, Jean-Marie Le Chevallier – ex-directeur de cabinet de Le Pen – à Toulon, Daniel Simonpieri à Marignane, puis, en 1997, les Mégret à Vitrolles (lire notre boîte noire). Dix-sept ans plus tard, la même consigne pourrait être soufflée aux deux députés frontistes ou aux candidats du parti susceptibles de remporter, en 2014, des villes de plus de 30 000 habitants comme Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).