De jeunes vendeuses bataillent contre l’apprentissage de l’humiliation

Âgées de 15 à 18 ans, apprenties dans le commerce, elles ont subi des brimades répétées, des remarques à caractère sexuel et des conditions de travail anormales. Six vendeuses portent plainte contre deux patrons du Maine-et-Loire, propriétaires de boutiques sous franchise du groupe Eram. Leur centre de formation n’a rien fait pour les protéger.

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L’apprentissage a le vent en poupe, vanté partout comme un tremplin formidable vers l’emploi et le lieu idéal pour faire ses preuves dans le monde du travail. Pas sûr qu’Amélie Pourtaud, Yaël ou Julie* souscrivent à une telle description. Elles disent avoir vécu l’enfer dans des boutiques d’habillement ou de chaussures du Maine-et-Loire, subissant insultes, remarques à caractère sexuel, humiliations diverses et variées de leur patron, ainsi qu’une intense charge de travail pendant de longues années. Mineures, elles ont alerté sur leur situation les enseignants de leur centre de formation, leurs proches, ou encore le médecin du travail. Mais rien n’a bougé, jusqu’à l’intervention décisive d’un délégué syndical.

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