Toulouse (Haute-Garonne), envoyée spéciale.- À presque vingt ans d’âge, Attac a réussi à rassembler 2 000 personnes à son « Université d’été des mouvements sociaux ». Dans les corridors chauds et venteux de l’université refaite à neuf, se pressent militants français, allemands, belges, espagnols, grecs, en lutte contre les multiples conséquences du néolibéralisme. Syndicalistes, écologistes radicaux, militants contre la finance, la dette et l’évasion fiscale, sont venus préparer leur rentrée sociale dans une foule d’ateliers, de forums, de meetings. Et « pour la première fois dans l’histoire des universités d’été d’Attac, il y a un espace ouvert pour parler des relations entre les mouvements sociaux et les partis politiques », relève Annick Coupé, ancienne porte-parole de l’union syndicale Sud-Solidaires, organisation fondatrice d’Attac.
Attac cherche son équilibre avec le parti de Mélenchon
Attac réunit son université d’été à Toulouse. Entre la dynamique autour de La France insoumise, qui porte une partie de son programme, et la défense de sa place particulière, à côté, et pas dans le mouvement politique, l’organisation est tiraillée.
26 août 2017 à 18h49