Ils arriveraient en masse, cambrioleraient les pavillons de banlieue, vendraient leurs bébés, vivraient sous la coupe de réseaux mafieux et dépèceraient des animaux dans les campagnes : les griefs faits aux Roms, dont Manuel Valls martèle qu’ils ont « vocation » à retourner en Roumanie, sont multiples et variés. Appuyés sur des stéréotypes ancestraux, ils reconduisent l’imaginaire attaché aux « bohémiens » et autres « romanichels » d’antan, réputés voleurs de poule vivant dans la fange et se nourrissant d’épluchures. Confortés par des rumeurs locales et des généralisations ravageuses, ils traduisent le rejet dont fait l’objet cette population de citoyens européens démunis.
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