A droite, la fronde continue autour des manuels scolaires. Après la lettre de 80 députés UMP demandant le retrait des manuels de SVT de première L et ES qui contenaient, selon eux, une intolérable référence à «la théorie du genre», les députés UMP ne désarment pas. Pour s'assurer de la disparition prochaine des manuels d'une «théorie qui affirme que l'identité sexuelle est une construction culturelle relative au contexte du sujet», ils viennent de mettre en place un groupe de travail pour réfléchir aux contenus des livres scolaires, a-t-on appris mardi. «Dans la mesure où cela émeut la société française, il n'est pas illégitime que le législateur réfléchisse sur ces questions», a assuré à Mediapart le député Jacques Grosperrin, membre de ce groupe et également en charge des questions scolaires à l'UMP. Se bornera-t-il aux manuels de SVT? «Nous ne voulons rien nous interdire. Nous pourrons aussi bien parler d'histoire que des SVT ou de la trop grande lourdeur des programmes», assure-t-il.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
A droite, la fronde continue autour des manuels scolaires. Après la lettre de 80 députés UMP demandant le retrait des manuels de SVT de première L et ES qui contenaient, selon eux, une intolérable référence à «la théorie du genre», les députés UMP ne désarment pas. Pour s'assurer de la disparition prochaine des manuels d'une «théorie qui affirme que l'identité sexuelle est une construction culturelle relative au contexte du sujet», ils viennent de mettre en place un groupe de travail pour réfléchir aux contenus des livres scolaires, a-t-on appris mardi. «Dans la mesure où cela émeut la société française, il n'est pas illégitime que le législateur réfléchisse sur ces questions», a assuré à Mediapart le député Jacques Grosperrin, membre de ce groupe et également en charge des questions scolaires à l'UMP. Se bornera-t-il aux manuels de SVT? «Nous ne voulons rien nous interdire. Nous pourrons aussi bien parler d'histoire que des SVT ou de la trop grande lourdeur des programmes», assure-t-il.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous